J’attendrai la fin du monde

En 1967, les Mauriciens sont partagés entre indépendantistes et partisans de la domination britannique. Au coeur de ce conflit, Horace Baudelaire, journaliste de son état, a bien du mal à trouver sa place. Descendant d’un des plus grands poètes français, ce gentil garçon souffre d’un mal étrange : il ne peut s’empêcher d’agir (et d’écrire) à rebours de ses convictions profondes.
Avec un mélange d’humour toujours un peu cruel et de tendresse lucide, Alain Gordon-Gentil dépeint la société mauricienne qu’il connaît si bien. Retraçant un demi-siècle d’histoire, il nous livre ici une réflexion originale sur la question très actuelle de l’identité et des origines.